31 January 2006

Fin de vacaciones

Me voici rentré, dans le froid parisien...
Le ciel est clément, pas un nuage, le reggeaton innonde mes oreilles...

Retour en arrière...

Samedi on se lève pas trop tôt.
Avec Skwale on va se manger un pollo-fritas, clin d'oeil à mon premier jour à Caracas.
A la tele alternent des émissions de beisbol (viva los Leones) et les défilés de miss moins belles que dans la rue. Va comprendre...

Je vais acheter une bouteille de Cacique pour l'aprem tandis que skwale va chez le coiffeur.

On rejoint Laura puis on file à Bellas Artes.

Là-bas c'est surtout un alignement de stands avec tee-shirt de Chavez, du Che, du foro, de Sharon en Mussolini, tout et n'importe quoi. Et c'est caro en plus.

Petite visite au Hilton, plus grand que celui de québec ;-)

Trop guindé à notre gout.

On continue à arpenter les allées.
Puis Laura a rdv pour repartir à Guasdilito, encore un adios...

Buen viaje Laora !

Skwale et moi entamons la séance de Cuba libre en déambulant dans ce parc en plein centre ville où se côtoient béton et forêt amazonienne. Je vous dis, un jour la nature reprendra ses droits...

On assiste à des parties du foro intéressantes: La police montée, le socialisme sportif avec des chicas qui se trémoussent devant le stand.

Ensuite, Eric nous rejoint. Toujours pas de concerts à l'horizon.

On déambule, cuba libre en main, puis on se pose sur une place. 2 chicas sont là, un peu jeunes...

Je leur demande naïvement où elles ont acheté leur tee-shirt du foro. Et il s'avère qu'elles sont haïtiennes et donc l'une d'elle comprend parfaitement le français ;-)

Elles nous amènent à leur tante non tente où il y a plusieurs haïtiens super sympas !

James entre autres, il y a aussi William, un ami, qui vient d'Argentine.




On discute pendant un bon bout de temps, on prend des photos (Skwale faut que tu me les files).

A un moment j'exprime ma faim, et James me sort un énorme plat de riz en sauce avec du pollo. J'hallucine, trop sympa. Skwale ne m'aide pas du tout, Eric symboliquement seulement, donc je m'empiffre. Trop bon !!!

C'est leur mère Gladys qui a fait à manger. Elle fait toujours plus au cas où, pour les amis qui passent...

L'une des 2 chicas s'appelle Manuella, elle me donne son sac foro social. Ils sont trop adorables ces haitïens !!!

Gladys nous rejoint peu après, elle met tout de suite à l'aise, et nous invite pour sa maison quand on veut !!!

Et dire que je pars le lendemain...

Eric et William sont allés chercher una botella de ron pour commencer la soirée. Bouteille qu'on a cherché pendant une heure avant de se rendre compte qu'on nous cherchait également pour commencer. Et dire qu'on était à 2 mn de partir définitivement pour le Trench Town...

Bref on passe la soirée tous ensembles avec des potes de nos amis haitïens venezuéliens au milieu du parc. Un peu de musique, un défilé, 2 mecs bourrés dont un qui "parle" français et qui m'explique des choses que je ne comprends pas. Ils sont lourds. On décide de terminer la soirée chez Eric avec William.

Elle est bien la baraque d'Eric !


On est pas beaux là ?

On discute foot, bagnoles avec William, on se détend. Zidane toujours aussi universel...

A 3h on se couche chez Eric. Je dors avec William dans le canapé-lit. Il parle la nuit, j'ai rien compris. A un moment il fait trop froid (genre moins de 25° quand même) il va chercher une couverture dans la chambre d'Eric, tranquille.

3h plus tard, on se lève peiniblement, faut rentrer à l'appart de Skwale, préparer ma valise (mon sac à dos) me laver et partir à l'appart de Julien et Mathieu puisque je suis censé partir en taxi à l'aéroport avec les parents de Mathieu.

Le taxi pour m'amener chez Mathieu est sympa, et une fois encore le coup de la casquette des Leones attire tout de suite la discussion sur le beisbol ;-)

10 mn plus tard, après avoir demandé le chemin à 4 personnes (depuis moins de 1 an sur caracas le taxi) j'arrive à l'appart et j'attends. Enfin le taxi arrive, et on commence à charger les valises des parents. Et il y en a et la place prévue pour moi à l'arrière disparait sous une valise.

En fait le taxi, et ce doit être le seul à Caracas, n'accepte pas qu'on soit 4 à l'arrière...

Heureusement Mathieu appelle José que m'avait conseillé Julien et il accepte de m'amener pour un prix sympa !

Ouf ! Merci Mathieu !

J'avais mis 4h la dernière fois pour faire ce trajet à cause de la fermeture du pont qui menace de s'écrouler. Cette fois ce fut 1h, ça valait vraiment la peine que je me lève si tôt...

Avec José, on discute politique, un peu de tout et de rien, je compris pas tout, surtout les logues tirades, mais je réussis à chaque fois à recadrer la discussion !

J'arrive à l'aéroport à 11h, mon vol est à 22 ;-)

Je retrouve Mathieu et ses parents qui, trop sympas, avaient prévus des sandwichs pour moi !

Mathieu nous abandonne à son tour, et je passe le temps à discuter avec ses parents dont c'était le premier grand voyage et qui ont bien profité !

Leur enregistrement commence 4h le départ à cause de la fin du foro. Je suis censé les retrouver avant l'embarquement mais je ne les vois pas dans la queue.

Par contre je rencontre un conférencier d'Amnesty international que j'avais vu lors de la conference Armas Bajo Control le mercredi avec Laura.

Il est italien et vit à Londres. Il y a également une connaissance de Léa la copine allemande de Laura. on discute du succès du forum, de leurs autres conférences, ...

Ils m'apprenent la mise à disposition d'un salon pour les gens du forum. Au moment où ils vont se faire enregistrer, je vais y faire un tour.

Je fais la connaissance d'Adam, un américain de San Francisco venu pour le forum.
Nous discutons de plein de choses, du forum, de Peacemaker l'assoc qui m'avait interviewé et dont il avait rencontré un des membres, de la Guyane, ... Et tout ça en mi-espagnol mi-anglais.

Vers 17h, nous allons manger un morceau. Dans l'aéroport, des cris nous indiquent que les Leones ont marqué...

Une heure après, je quitte Adam et me dirige vers l'enregistrement.

Je vais dépenser mes derniers Bolivars dans le duty-free. Je me lâche sur une bouteille de rhum 15 ans d'âge, je l'ai bien méritée !

Au moment où les roues de l'avion quittent le sol de Caracas, mon coeur se pince, toute une période qui s'en va en fumée. Restent les souvenirs...

Le voyage jusqu'à Madrid se déroule sans incidents. J'essaie juste de dormir tout le long, sans succès...


A Madrid, j'ai 6h d'attente.

Il pèle son cerf et j'aperçois de la neige au loin...

Fatigué, avec mon sac un peu lourd quand même, je ne me tappe pas les 50 mn de métro pour aller me ballader en ville pour si peu de temps.

Une espagnole qui revient d'Argentine me demande de garder son sac pour avoir moins de kilos...

A côté un mec me demande d'où je suis. Lui, il vit au Pakistan, connait parfaitement l'Inde et connait 8 langues, ... mais pas le français... Il travaille pour une association au Pakistan depuis 3 ans. L'Inde c'est vraiment super me confirme t-il !

Cool, parce qu'à partir d'avril je devrais y être !

Enfin l'avion décolle. C'est fête je me fais un repas de Salchichon et coca. 4 euros 50, 7 polars et 7 empanadas à Caracas...

J'essaie de dormir encore et le trajet passe vite. Une fois l'atterissage tant redouté (j'aime vraiment pas) me voici dans le froid parisien.

Audrey est gentillement venue me chercher et m'attend à l'endroit où on récupère les bagages (enfin moi j'en ai pas...) et me revoici à la Défense !

Une nuit chaude dans le froid ambiant et lever à 8h pour aller me faire faire ma dernière injection de rage pour l'Inde.

Ensuite je suis allé apporter mon visa à ma boîte pour le VIE et me voici à raconter mes aventures écoutant les CD achetés en mangeant fromage et saucisse sèche. Par contre, dégouté, j'ai plus une goutte de vin et je ne toucherai pas à la Guarapita Coco...

Je vais essayer d'appeller Skwale !

28 January 2006

Trench town...

Il est 3 heures du matinnnnnnnnnnnnnnnnn heure locale.

Skwale et Laura sont au lit...

La journée fût longue.

Hier soir nous devions sortir, mais la fatigue, comme souvent l'emporta. 1-0 !

J'avais comme intention d'aller me regaler de la nature dans le parc d'El Avila. Le sort m'emmena une fois encore sur les chemins de l'UCV avec Skwale.

Nous avons assisté à une conférence sur le logiciel libre et l'open source. Sujet intéressant pour lequel je n'ai évidemment pas compris tous les intervenants. Mais l'essentiel fut compris.

Au cours de la conférence, Pierre, prof de bio au collège français vient se joindre aux auditeurs.

Fatigués, nous décrochons tous les 3 au bout de 2h et nous allons déguster un délicieux jus d'ananas à la cafèt, où par hasard, Laura vient nous rejoindre.

Premier aurevoir avec Pierre. J'ai pour mission de me renseigner sur le commerce équitable en Inde...

Laura a rdv avec les personnes de son organisation à 16h et nous décidons de la suivre. Direction la station Bella Artes.

La pluie nous accompagne...

Le forum s'est installé dans cette partie de Caracas plus animée. Vanessa, Marie José et Daniel nous attendent, aisni que Laura que nous n'avons pu accompagner dans un métro par trop blindé...

Auparavant, sur le quai, nous avion fait connaissance avec une québécoise de Radio centre Ville à Montréal pour ceux qui connaissent.

A Bella Artes, je me fait interviewver par une organisation londonienne Peacemaker qui se bat contre le racisme.

Les mots me viennent en espagnol, mais je réussis à expliquer que le racisme sévit en France. Que des organisations comme SOS racisme se battent contre ce fléau dû à une peur de l'étranger, d'un manque d'éducation et d'ouverture d'esprit.

Enfin je réussis à glisser mon idée sur le monde : "Il est dommage que vivant tous sur une même planète au même moment, il y ait tant de gens qui gaspillent leur existence à se taper dessus pour des raisons de religion, d'idéologie"
(cf paroles de Tonyband)

Nous continuons notre périple dans le parc où se succèdent chanteuses seules au micro chantant "Revolucion", tentes d'exorcisme, tentes d'empanadas pas bons, ...

Spectacles, stands animent tellement le coin que nous décidons d'aller nous ballader là-bas demain avec Skwale.

Après tant de choses vues, nous rentrons. Courses, apéro et énorme plat de spaghettis bolognaises au menu du soir.

Vers 22h, nous nous rendons en taxi vers le Trench Town, comme tous les vendredis.

Reggea, Manu chao, Polarcita et guarapat animent la soirée. Thomas, en VIE à Caracas depuis décembre nous rejoint avec son ami vénézuélien Luis.

Thomas, fidèle à son habitide enseigne l'art de la drague à Luis, trop timide...
Sans succès cette fois-ci ;-)

La soirée se déroule sans difficultés jusqu'à ce qu'un colombien un peu beaucoup éméché vienne à me parler de drogues, de logements chez lui, de voyages au Brésil, .. .J'ai pas tout compris.

Luis estime que ça commence à craindre pour les gringos que nous sommes et nous rentrons à la maison où mes 2 camarades vont se coucher...

Après avoir quitté Julien mardi soir, Pierre tout à l'heure ainsi que Vanesa, Maria José et Daniel c'est au tour de Thomas et Luis de dire au revoir. "Mais reviens, on va se faire des sorties de folies". Ah là là, ça sent la fin tout ça, ça va me manquer...

Bon du coup je vais aller me coucher.

Allez bonne nuit, je veux pas rentrer dans le froid !!!!!!!!!!!!!!

26 January 2006

Fiesta Foro

Bon à la demande générale d'une personne, je vais devoir coucher sur écran mes aventures des derniers jours.

Lundi je suis allé jouer au tennis avec Julien. On avait RDV à l'ambassade. Ne connaissant pas bien je suis arrivé 2 heures en avance...

Je suis donc aller me renseigner pour acheter un journal du forum social que je pourrais lire tranquillement.

Aussitôt fait, je fais un petit tour autour de l'ambassade puis me dirige vers le Trench Town, vous savez le bar où on va parfois en soirée et on on se rendra demain soir d'ailleurs.

Fermé...

Je me dirige donc vers un bar en terrasse, vide, où s'ennuient serveur, serveuse et où la patronne réceptionne sa livraison de Bhrama light.

Je demande une polar, rupture de stock, je me rabat donc sur une Bhrama light muy fresca et entame la discussion avec la patronne.

2 autres bières et un cuba libre plus tard, ayant discuté avec tout le monde, je me lève pour aller chercher Julien à l'ambassade.

Après le tennis, on se fait 2 perros calientes et demi chacun avant d'aller chercher un endroit où le forum social bat son plein.

Malheureusement après 10 tours de la ville en voiture, on n'a guère vu d'animation. Par contre on rencontre une copine de Julien et on atterrit dans une soirée avec des français, venezuéliens, et même québécois que je détecte à l'accent...

T'es-tu du Québéc toi ? ;-))

On rentre pas trop tard, peu après minuit parce que Julien part à Trinidad et moi je me lève pour prêter main forte à l'association de Laura, la colloc d'une semaine de Skwale.

Après 5h de nuit dont une partie à regarder par la fenêtre un mec bourré faire une émeute à lui tout seul dans la rue, frappant les voitures et insultant les gens...une douche froide et me voilà parti avec Laura.

Les venezuéliens sont rarement à l'heure, et le rdv avec le groupe humanitaire se fait une heure après l'heure fixée...

On part à la Carlota, l'aéroport militaire de Caracas. Une partie à pied, l'autre en taxi, à 6 dedans.

On arrive au forum, et là, c'est un peu vide...

Seuls les hélicoptèrres et les larsens des cornettas animent le lieu.

Encore une fois, le retard est considérable. Je colle des aurtocollants, range des dossiers et à 11h, nous allons assister à une conférence Armas Bajos Control par Amnesty international.

Nous étions une petite vingtaine sur un stand de 100 places. Laura se fait interviewver par france Info...

Ensuite commence la série de conférence sur notre stand. Les problèmes d'immigration et du sort des réfugiés, enfants et femmes en particuler sont évoqués. Au bout d'une heure d'espagnol, fatigué, je décroche...

Laura m'a filé pass pour le forum et pour les repas. Terrible !!!

On file donc au stand bouffe. L'aprem se déroule entre conf et visites. Petite dégustation d'un alcool local au stand pour touristes.

La pluie vient détremper le terrain qui se transforme en champ de boue, réminiscence du festival d'été de québec en 2004 pour ceux qui se rappellent...

Toutes les personnes de l'assoc de Laura sont sympas. Je suis complétement immérgé dans l'espagnol. L'heure du départ se fait attendre dû à quelques soucis d'organisation. La fatigue se fait sentir, et la pluie nous retarde.

Au bout de 6 heures on retrouve le métro et on rentre à l'appart. Un peu de Guarapita pour faire gouter à Laura et on enchaîne sur la soirée d'Eric, en VIE chez Calyon...

Il loue une superbe baraque avec piscine remplie de boue sur les hauteurs d'Altamira.

On a mangé du saucisson, bu du champagne et on est rentré peu après minuit pour assurer la journée du lendemain.

Le chauffeur de taxi de l'aller, super sympa nous attend. L'enculé nous fait payer le double le retour, soit-disant qu'il avait pas compris quand je lui demandait si le prix de l'aller serait le même au retour... Et moi qui lui disait "la gente aqui es muy amable". Je t'en foutrait moi du amable !

Bref

Aujourd'hui, je me suis levé un peu plus tard. Un peu malade dans la nuit. Faut que j'arrête les avocats pourris.

Avec Skwale on est allé au forum again, cette fois-ci à l'UCV (l'Universitad Central Venezuela). Nous assistons à une conférence sur les indicateurs très intéressante. Par contre il y a certains accents que j'ai vraiment du mal à comprendre. Et puis j'avais oublié mes lunettes pour suivre la présentation PowerPoint. Et qu'est-ce que j'avais faim. J'avais pas mangé depuis 26h, le repas offert à la Carlota...

L'aprem nous nous sommes balladés dans la universitad, passant devant le bâtiment des infirmières entre autres. Je demande les banos à un groupe de filles. L'une d'elle me dit d'enlever ma casquette (elle est pas pour l'équipe locale, les Leones) mais une autre me dit de la garder. Finalement je leur explique que je suis français, les toilettes du haut étant fermées, un des filles me propose de m'amener dans celles de l'étage du dessous. Ca a fait rire toutes ses copines, et moi avec. Mais elle s'est pas démontée, elle m'a vraiment amené aux toilettes ;-)

Fatigué, je propose à skwale d'aller au sambil le plus grand centre commercial d'Amérique Latine.

Pur produit du capitalisme, le centre est immense, et des bombes sexuelles toisent les pauvres touristes mal habillés que nous sommes.

On fait un tour, on achète quelques polars pour la soirée, et on rentre, lessivés !

Hasta luego...

Pour conclure, j'ai l'impression que le forum n'est pas trop suivi par la population locale et on peut légitimement se demander ce qui sortira de toutes ces bonnes volonté. J'espère qu'il y aura passage à l'acte !

23 January 2006

Cuyagua & Cata

La semaine dernière, j'ai alterné entre soirées et Parque Del Este, mon désormais fief à Caracas où vous pouvez aussi bien vous reposer, aller mater les animaux sauvages, jouer au foot, lire, prendre le soleil, ...

Mercredi soir, nous avons hanté 2 bars, le Leon en terrasse en face d'un MacDo et un autre, perdu dans les étages d'un centre qui pârait vide avec une vue sur les bidonvilles au loin.

La semaine a également été ponctuée de 2 soirées vin-fromage, souvenirs d'un temps où dans le froid nous nous adonnions avec tous les potes à cette délicieuse passion...

Vendredi, Skwale et moi sommes sortis au Trench Town à Las Mercedes, comme une semaine auparavant avec Laura. Après avoir bien galéré pour trouver un taxi, nous avons profité de l'ambiance chaleureuse et de la guarapa bien fraiche en discutant avec une demoiselle du coin.

Plus tard, Julien nous a rejoint et je suis parti avec lui, laissant Skwale en charmante companie, chercher une tente pour le week end à la plage.

Une fois fait, il m'a amené à l'Angelus, endroit de la nuit où les danseuses vous divertissent en essayant de vous faire raquer...

A peine arrivés, un essaim nous assaille et vas-y qu'elles veulent boire un coup, qu'elles se frottent langoureusement à toi. Et moi qui essaie de pratiquer mon espagnol, l'occasion était trop belle.

Elles en veulent plus, mais je leur demande ce qu'elles aiment dans la vie, ce qu'elles font et veulent faire. Bref ça les intéresse humainement mais pour la soirée, c'est pas ce qu'elles voulaient.

L'une d'elle me demande mon adresse mail ;-)

Après le dernier show de 5h, nous rentrons peiniblement à l'appart de Julien pour dormir une heure et demi avant de partir en week end.

Réveil douloureux...

Mais nous sommes cependant à l'heure pour aller chopper Skwale et affronter la route. 4h jusqu'à la superbe plage de Cuyagua.

La route nous offre des paysages magnifiques, de la jungle en montagne, jusqu'à longer la côte avec des vues splendides. Une plage magnifique nous offre son paysage gâché par 2 immenses tours de plus de 20 étages : c'est Cata où nous passerons le dimanche.

Arrivés au dessus de Cuyagua, nous avons vue sur une plage de sable bordée de palmiers et cocotiers séparée du pueblo par une zone junglesque. La route suit la rivière qui va se jeter dans l'océan.



Nous nous installons sous les palmiers, à l'ombre. On a pas les arceaux de la tente, qu'à cela ne tienne on installe 2 hamacs et un matelas gonflable pour la nuit. Prêts à récupérer de la nuit précédante.

Vers 15h, la faim nous réveille, et nous allons nous faire servir un délicieux poisson avant d'aller visiter la plage et de nous mettre en quête de Guarapita.

Finalement le vendeur ambulant ne se montrant pas, il nous faudra aller jusqu'au village pour en quérir.

La nuit tombe, nous arpentons la plage, les vagues jouant à nous tremper. Nous sommessidérés par les étincelles que nous créons en donnant des coups de pied dans le sable noir...

Après de délicieuces arepas au poisson, Julien, fatigué, va se coucher.




Skwale et moi continuons la plage puis allons jouer les aventuriers dans la rivière. Il fait noir, il n'y a personne si ce n'est des bruits de temps à autre. Une chauve-souris rôde. Malgré le danger, nous nous aventurons loin dans la rivière noire, imaginant les monstres marins que nos bruits vont alerter ;-)

Fatigués, nous rentrons nous coucher. Moi sur le matelas, Skwale dans le hamac. J'ai chaud !

Dans la nuit, quelques gouttes de pluie me réveillent, mais ce n'est pas suffisant pour regagner la voiture, juste pour me réveiller.

Très tôt, un vendeur ambulant vient gueuler à côté de nous Arepaaaaaaaaaaas.
Je l'aurais tué !

Au réveil, le soleil brille et nous allons chercher des arepas pour nous sustenter.

Après quelques photos de cet endroit paradisiaque, nous repartons pour Cata.





Il fait chaud, la plage, du moins la partie où nous sommes...est noire de monde.

Des familles entières autour de tables chargées de bière, un parasol au dessus, innondent la plage.

Julien et moi partons en exploration. On passe sous les immenses tours. Puis au bout de plusieurs centaines de mètres, nous arrivons à un coin plus dépeuplé. Une rivière vient alimenter l'océan, quelques cocotiers pour faire de l'ombre : le paradis !

Nous ramenons Skwale et nous allons affronter les puissantes vagues dans un bain chaud alterné par le bain rafraichissant de la rivière.


Vers 16H30, nous regagnons Caracas, fatigués mais heureux.

Quelques bouchons dans les montagnes et la pluie viennent donner du piment au voyage.
Au retour, incapable de trouver un endroit typique où manger, nous atterissons au MacDo.

Quel plaisir de se retrouver chez soi après ce week end difficile et fatiguant...

16 January 2006

Y Choroni

Quelques jours se sont écoulés depuis mon dernier message.

Jeudi, c'était mission coupage de cheuveux (pour une soirée...)
Je suis parti vers Sabana Grande (au lieu de Chacaito) à la recherche d'une peluqueria à laquelle je savais me rendre depuis Chacaito...

Résultat, à peine sorti du métro je me fais entourer d'une demi-douzaine de personnes bien décidées à me vendre je ne sais quel accessoire pour ma belle casquette neuve des Leones (l'équipe de Beisbol de Caracas)

Au prix d'une longue et pénible négociation en espagnol, que j'ai voulue sympa, les mecs étaient prêts à m'accompagner au distributeur, chez le coiffeur, bref n'importe où.

Toujours sympa, je réussis à leur signifier que je sais où je suis et où je vais...
Je pars vers la peluqueria, que je ne trouve pas évidemment...

10 mn plus tard, dévisagé de parts et d'autres... je retourne au métro... puis vais me faire coiffer en bas de l'immeuble de Skwale...

Pas évident d'expliquer que je veux les cheuveux courts en espagnol...

Le soir, c'était l'anniversaire d'une connaissance en mission à l'ambassade. Grosse soirée dans le quartier branché de Caracas (Palos Grandes) avec petit-fours, grandes picoles, et même Mr l'ambassadeur et son épouse !

Avec Skwale, on est rentrés à pied, dans une relative chaleur. Rien à signaler sinon la perte d'une canette au profit d'un errant à la mine patibulaire...

Le lendemain, vendredi, c'est le départ sur Choroni.
Bien préparés, on mettra cependant 8h pour faire un trajet Caracas-Maracay-Choroni contre la moitié pour le retour.

Dans le premier bus, les oreilles sont défoncées par un tonitruand DJ Nene Sarko lancé toutes les 2 mn pendant une demi-heure. Non mais sérieusement DJ Sarko, n'importe quoi...

La 2ème partie du trajet consiste à escalader la chaîne de montagne coupant les villes de la plage. Le conducteur roule à donf sur la petite route de montagne nécessitant de petites marche-arrière au bus dans les virages...

Arrivés à Choroni, le terminal terrestrial s'est fortement éloigné du centre. Une marche de 15 mn nous y conduit, et nous trouvons une des rares posadas non pleine.

Une bouteille de guarapita et au lit !
(Jamais plus de 4 verres...)



On y dormit très bien, quelques heures seulement, avant le concert des coqs, bus, klaxons, techno, gens qui gueulent de l'autre côté de la fenêtre...






Après une courte nuit, ballade dans les environs, bières fraîches et plages nous occuperont la journée. Seuls blancs sur une plage de cocotier que borde la mer des Caraïbes et ses gentils requins, notre présence est remarquée.




Skwale est rouge écrevisse, moi blanc...

Le soir, c'est la fête au village, tambores, guarapita (coco et fruit de la passion), plage, hippies, et finalement le lit nous tendent successivement les bras.

Aujourd'hui, après un petit déj dans la chaleur composé de 2 empanadas, on rentre tranquille à Caracas, fatigués...

10 January 2006

Un début...dans les Caraïbes...

Ce jour, après une petite marche de 5h dans Caracas, je m'y mets enfin, un peu poussé...au blog...
Petite ballade dans le parc national. Pris d'une envie de parler espagnol, je m'approche d'un jeune homme
-"De Donde estas ?" (avec faute...)
-"Francia"
-"Moi aussi..."

Raté !
Par contre j'ai pu discuter avec la mère d'un de ses amis, à Caracas depuis 26 ans, d'origine Uruguayenne.
Un bon entrainement...

Après ça, un petit perro caliente et un tour dans le "Parque del Este" dans le centre de Caracas. C'est aussi, quelque-part, un zoo où j'ai pu rencontrer jaguars, caïmans, serpents, et oiseaux.

Bon, ça va être l'heure de l'apéro là...