On avait prevu de changer d hotel pourri mais finalement on reussit a negocier une chambre soit disant mieux a moitie prix pour equilibrer l arnaque de la veille.
En fait on dormira pas, il fait trop chaud, pas de fenetre, juste un ventilo qui tourne entre 2 pannes d electricite…
J ai du prendre 6 douches. Des cafards dorment sous le matelas. Heureusement que j ai pas montre a Audrey, sous les matelas, je crois qu on se serait meme pas allonges
Le lendemain on est censes partir pour Fatehpur Sikri par le bus local. On attend qu il soit plein donc je fais le voyage debout parce que j avais pris la place du controleur.
Voyage folklorique comme les transports indiens savent faire.
Fatehpur Sikri j ai pas vraiment eu le loisir d apprecier. D abord 10000 personnes voulaient etre notre guide en essayant de taper la discute de facon anodine… Ensuite je me rend compte que j ai perdu mon appareil photo. C est que materiel mais c est bete quand meme…
Par contre on est les stars la bas, tout le monde veut poser avec nous.
On est les stars la-bas
Tout le monde voulait etre en photo avec nous ;-)
Fatehpur Sikri
L entree du site
Des enfants commencent a nous saouler.
Les ignorer est pas facile !
Il fait chaud aussi.
En fait l inconvenient des lieux touristiques gratuits c est que tout le monde rentre et donc c est la porte ouverte a tous les faux guides.
Ca au Taj personne t embete une fois a l interieur !
Finalement on decide de revenir a Agra. Audrey a reussi a contacter l hotel pourri qui effectivement a mon appareil !!! Moi je me disais c est pas grave, juste pour les photos…
Et rebelotte le bus local. Ah on a pas vu de touristes dedans, juste nous. Et les gens sont vraiment gentils. Ils me font une place a l arriere, la ou le soleil tape vraiment. Au bout d une minute, grand prince, je laisse ma place. Non non restez. Ah non desole je prefere etre debout au moins j ai un peu d air…
A Agra on reserve le train du soir pour Bikaner, a l ouest, la ou le desert commence.
On se vide l esprit dans un hotel plus classe. Petit apero, détente, et hop un rick pour la gare.
Tres vite le train a du retard, nous de l avance… Alors on repart a l hotel de luxe. Puis re rick et re attente, et re retard du train. Donc tout simplement on retourne a l hotel…
Et ensuite a la gare, en rick, dans le Raj…
Le train a accru son retard, mais on patiente, Audrey est a bout, les rats sortent de leurs cachettes, les gens dorment par terre dans la gare…
A ¼ d heures de l arrivee du train, on decroche, on va la passer la nuit dans l hotel de luxe. On se fait rembourser les billets par un employe qui nous prend pour des fous !
Et on arrive finalement dans l hotel ou apres avoir passe la journee sans chambre dans le lobby on finit par en reserver une. Vous me direz on aurait pu le faire direct…vous me direz…
On passe une nuit au frais, sous la clim trop forte a profiter du confort. On pique le papier toilette, des mouchoirs et des savons pour la suite de notre periple…
Et Audrey profite de la piscine
Et le maitre nageur
Et le lendemain on s embete pas, on loue une voiture pour aller a Bikaner, les trains on attendra un peu…
Halte, indien voulant tater de la jolie francaise...
11h de trajet dont une partie de nuit. C est long, j ai toujours pas compris les regles de conduite de nuit. Quand tu croises une voiture c est plein phare. Sinon ils doublent toujours autant, visibilite ou pas…
A un moment on s est dit qu on arriverait pas, un mec commence a nous dire que notre chauffeur est fatigue et que comme par hasard il connait un gite pas loin. Notre chauffeur ne nous laisse pas tomber, la fin du trajet est longue, Audrey commence a etre malade.
Cette fois ci je telephone avant d essayer les hotels et on en prend un pas mal, pas trop cher.
Une bonne nuit de sommeil. Le lendemain on se fait une petite journee, au lit pour Audrey…
Le soir on visite un palace, on se prend un petit verre dedans avant d aller recuperer encore un peu.
British style
Dans cet hotel, on est entoures de buildings magnifiques, palaces, habitations, forts en brique rouge. On ressent fortement le desert : la poussiere seche, le soleil qui tape, le silence. En ville les dromadaires qui tirent des cargaisons, enfin a Baroda aussi il y en a 1 ou 2 !
Le lendemain on s aventure en ville. On a besoin d une banque pour ne serait ce que payer l hotel…
On s approvisionnera dans un hotel ou dans le hall une armee d une demi douzaine de gars nettoient le sol. Le tollier est charmant : non je ne connais pas la ville ni s il y a une banque dans le coin. Mais vous pouvez tirer ici…
Suite a ca on ira visiter le palais. Bel ouvrage, ca fait vraiment rever la vie de Maharadjah…
L entree du Palace, bien garde
Le toit du musee. Le mec nous allumait la lumiere a chaque piece en nous expliquant tout avec ses rudiments de francais. Bref l art de recevoir !
Plus tard je veux etre Maharadjah
La photo souvenir, juste avant qu ils se jettent tous sur nous et l appareil pour voir les photos...
Apres la visite du musee on va encore prendre un bus local pour rejoinder Jodhpur. On se fait tres vite un pote. Le probleme : il parle et on comprend rien, mais il continue. Il parle fort, tout le monde l entend dans le bus, et tout le monde nous regarde genre mais d ou ils sortent ceux la. Trajet “court” de 6 heures encore, ponctue par de trop nombreux arret.
Mais le bus moi j aime.
Bikaner, ca sent le desert...
Une fois notre pote parti, je m en fais un nouveau, un jeune cette fois ci, qui veut devenir mannequin, riche, qui nous invite un peu partout. Il me rappellera tous les jours a la suite de cette entrevue…
Bref le voyage commence a etre long et la fatigue se fait sentir.
Mais ce n est pas fini...
Executive producer
Chris Carter
Les armes du maharadjah, copyright Ambika
